La réforme du système partisan repose sur des partis politiques qui existaient et ont toujours été dans la mouvance présidentielle et l’opposition politique de chaque régime politique en fonction des intérêts personnels de leurs dirigeants.
Une réflexion du Prof. Simon-Narcisse TOMETY
La réforme du système partisan au Bénin est un greffage avorté mais comme nous n’avons pas la sagesse de reconnaître nos échecs, alors on laisse pourrir et après, le gaz s’empare de la cité obligeant chacun à pincer les narines. C’est un peu comme les fumeurs de cigarette, même leurs sous-vêtements puent d’odeurs de tabacs. *En toute chose, un peu de pudeur pour sauver l’honneur. C’est cela la vraie sagesse.*
Les vidéos existent sur chaque parti politique et il faut réécouter les déclarations des chefs politiques sous Soglo, Kérékou, Yayi puis Talon et vous comprendrez que nous n’avons que des partis politiques éclopés avec leurs dirigeants qui n’ont HONTE DE RIEN. *Mon pays me fait pitié.* Je trouve très courageux les jeunes qui suivent ces politiciens.
*Je ne serai jamais politicien au Bénin.* Je ne peux pas gaspiller mes convictions pour suivre des gens qui vont m’égarer parce qu’ils n’ont ni de boussoles ni ne connaissent le chemin.
Je suis triste quand je vois ce que mon pays est devenu en état d’esprit. *Si les dirigeants politiques sont des personnes instables de nature, comment peuvent-ils stabiliser leurs formations politiques.*
*La nature des hommes détermine la nature des régimes politiques.* On n’a pas besoin de faire de hautes études politologiques pour appréhender cette réalité basique. La politique politicienne, précisons-la n’est rien d’autre que le choc des intérêts à tel point le politicien est perçu et représenté comme un braconnier des savanes giboyeuses. Seulement que les gibiers sont les populations. A chacun de deviner pourquoi les armes refusent de se taire et la pauvreté se généralise avec une intensité forte. Personne n’a le droit de dire qu’il est malheureux, systématiquement, il devient la proie du braconnier. Est-ce cela l’Afrique de nos rêves ?
René Dumont a raison de conclure déjà en 1962 que l’Afrique noire est mal partie. Et le malheur de l’Afrique, c’est sa classe politique affairiste qui n’est pas fiable.